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Conférences



17 janvier 2023, 17h30,Salle de lecture des Archives Départementale, Toulouse

Toulouse dans l'Antiquité tardive, IIIe-Ve siècles 

toulouse antique

La ville tardo-antique de Tolosa, héritière de la ville romaine du Haut Empire, connaît des changements majeurs au cours des IIIe-Ve siècles. Le plus important d’entre eux est la christianisation progressive de sa société et de sa physionomie avec l’établissement d’une topographie chrétienne similaire à ce que l’on connaît dans tout le monde romain : construction du groupe cathédral et formation d’un foyer de christiani-sation autour d’un grand sanctuaire suburbain, la basilique martyriale de saint Saturnin/Sernin. Son destin connaît un tournant majeur avec l’arrivée des Wisigoths, un peuple germanique, installé par Rome. À la disparition de l’Empire romain d’Occident, Tolosa va laisser son nom au royaume wisigothique de Toulouse, dont elle fut, un temps, capitale, comme en témoignent les vestiges archéologiques d’un secteur palatin de grande ampleur.

Par Emmanuelle Boube.
Emmanuelle Boube est maîtresse de conférences en Histoire de l’art et archéologie à l’Université de Toulouse-Jean-Jaurès, membre de TRACES

11 mars 2020, 17h30,Salle de lecture des Archives Départementale, Toulouse

L’histoire de l’Université de Toulouse de la Renaissance à la Révolution

Rabelais raconta la jeunesse de Pantagruel et son tour de France des villes universitaires : de Bordeaux, Pantagruel « alla à Toulouse, où il apprit fort bien à danser et à jouer de l’épée à deux mains, comme c’est l’habitude des écoliers de cette université… ». Comment expliquer que malgré les turbulences, souvent meurtrières, de ses étudiants, Toulouse soit restée tout au long la deuxième université de France, aux diplômes fort courus et aux professeurs de renom ? L’adage « Et Toulouse pour apprendre » en témoignait. .

professeur Guillaume Benoit
Le juriste toulousain Guillaume Benoît en chaire dans son ouvrage Repetitio admodum solemnis, Lyon, Sébastien Gryphe, 1526. Bib. Mun. de Toulouse, FaB 103

Spécialiste de l’histoire des anciennes universités, Patrick Ferté est l’un des maîtres d’œuvre de la nouvelle Histoire de l’Université de Toulouse en trois forts volumes (Éditions midi-pyrénéennes) et l’auteur du volume 2 (880 pages) entièrement consacré à l’Époque moderne. Ces trois siècles sont particulièrement riches en réformes marquantes, en personnalités affirmées et en rayonnement régional, national et international. Patrick Ferté nous aidera à comprendre la fonction sociale et culturelle d’une université entre la Renaissance et la Révolution.

23 janvier 2020, 17h30, Hôtel Dumay, 7 rue du May, Toulouse

La Commune de Toulouse

25 mars 1871 : la Commune révolutionnaire de Toulouse est proclamée au balcon du Capitole. Elle affiche son soutien à celle de Paris installée le 18 mars, mais elle appelle à une conciliation avec le gouvernement légal présidé par Thiers à Versailles.
Deux jours plus tard, les insurgés se dispersent et l’un de leurs chefs est nommé maire.

Brève, ambigüe, non sanglante, la Commune de Toulouse a versé dans l’oubli. Pourtant, les communards toulousains ne se sont pas bornés à faire écho au mouvement parisien. Ils ont avant tout souhaité poursuivre un processus républicain enclenché en septembre 1870 à l’instigation d’un révolutionnaire ardent mais non violent, Armand Duportal, nommé préfet par Gambetta.

armand Duportal
Rémy Pech évoquera l’événement et proposera une analyse serrée du contexte local, celui d’une ville dont l’industrie naissante n’a pas effacé la marque paysanne, puis une évocation de l’héritage singulier de ce printemps fiévreux, du rêve socialiste à la réalité d’un radicalisme précoce.


Rémy Pech est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès, ancien président de l’Université de Toulouse-Le Mirail. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont 1871, La Commune, de la révolte au compromis républicain, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, collection « Cette année-là à Toulouse », 2019.

12 décembre 2019, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Le fonds photographique Jean Dieuzaide aux archives municipales de Toulouse

Le photographe Jean Dieuzaide est le plus connu et le plus célèbre des photographes tou-lousains. Né à Grenade en 1921, ses photogra-phies de la Libération de Toulouse en août 1944 le font connaître bien au-delà des frontières de la ville. Sous le pseudonyme de Yan, il parcourt le monde pour des images humanistes.
Ses photographies illustrent de grands ou-vrages sur l’architecture, notamment romane. Lauréat des deux plus prestigieux prix de la photographie, Niepce et Nadar, il est à l’origine de la Galerie municipale du Château d’Eau, haut lieu d’expositions photographiques de-puis 1974.

jean dieuzaide
En 2016, la ville de Toulouse a reçu un don d’une grande partie de son œuvre photographique. Ce sont les Archives municipales qui gèrent ce fonds prestigieux.

Stéphanie Renard est photographe et iconographe aux Archives municipales de Toulouse. Elle est spécialement chargée du Fonds Dieuzaide

18 avril 2019, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Un siècle en images, le sud-ouest vu par Labouche frères.

À l’occasion de la publication par le Conseil départemental de la Haute-Garonne de l’ouvrage “ Un siècle en images : le sud-ouest vu par Labouche frères “, les Amis des Archives vous invitent, par cette présentation faite par son auteure Sandrine Bouiller, à découvrir l’histoire de la maison toulousaine d’édition de cartes postales et à entrer dans l’intimité de cette famille qui partage sa vie entre le magasin, l’imprimerie et l’appartement de la place du Capitole et sa maison de campagne de Cassagne. Les deux frères Labouche, Lucien et Eugène, nous emmèneront avec eux dans les excursions organisées par leur association de tourisme vélocipédique, la Tortue.
L’exposé sera agrémenté par la projection de photographies provenant de l’album personnel de la famille Labouche, ainsi que de photographies originales issues du fonds conservé aux Archives départementales et mettant en lumière le travail éditorial préliminaire à l’édition des cartes (notamment le travail de retouche). Car le fonds des Archives départementales est particulièrement riche : plus qu’une collection de cartes postales, il se présente comme un ensemble complet comportant également les différents supports précédant l’édition des cartes (négatifs nitrate, plaques de verre, tirages sur papier…).

Labouche


13 mars 2019, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Le corps de saint Jacques le Majeur à Toulouse : une série d’énigmes

La ville de Toulouse se flatte de posséder depuis le XIVe siècle le corps de l’apôtre Jacques le Majeur dont les restes reposent dans la crypte de l’abbatiale Saint-Sernin. Étonnante prétention puisque des millions de pèlerins vont vénérer la sépulture du même apôtre à Saint-Jacques de Compostelle et ce depuis dix siècles. L’ouverture solennelle de la châsse et du buste-reliquaire de saint Jacques à Saint-Sernin le 1er mars de 2018, en présence de l’archevêque, des membres du tribunal ecclésiastique et de différents scientifiques a permis de retrouver ossements, coffrets et documents authentiques … ce qui ne résout pas toutes les énigmes.

Saint-jacques


14 février 2019, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Concorde, succès technique et échec commercial
années 1950 - 2003

Pour Concorde, dont on fête les 50 ans du premier vol (2 mars1969 à Toulouse Blagnac), le temps de l'histoire est venu après celui des apologies, des légendes et des controverses. En s'appuyant, entre autres, sur le très riche fonds André Turcat déposé aux ADHG, cette conférence souhaite revenir sur les trois grands temps de l'aventure Concorde. La première partie intitulée "Le projet face à ses multiples défis (années 1950 - 1968)" présentera le contexte national et international très complexe de cette période. Dans un second temps "Les essais et le triomphe technique (1969 - 1975)" seront décris. Enfin, "L'échec commercial malgrè une incroyable popularité (1976 - 2003)" sera abordé dans une troisième et dernière partie. Cette présentation sera illustrée par de nombreuses photos inédites.

concorde

6 décembre 2018, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Cartes, cartographie et cartographes des Pyrénées :
histoire de la représentation d’un territoire, d’une frontière et d’une chaîne de montagnes

A l’heure de la cartographie 2.0, des applications pour les téléphones mobiles, des gps et des cartes en ligne, les cartes font très largement partie de notre quotidien et les technologies ne manquent pas pour en produire. Mais faire une carte fut tout d’abord le fait de géographes qui les réalisaient dans les monastères comme le Beatus de Saint-Sever ou dans leur atelier à l’instar du tableau de Johannes Wermer. Dans ces cartes les Pyrénées sont figurées mais sans détails et sans précision. C’est au XVIIIe siècle que des ingénieurs géographes sont envoyés sur le terrain pour faire des relevés, mesurer, trianguler, gravir les montagnes... et réaliser les premières cartes précises et détaillées Frontière entre les royaumes de France et d’Espagne, les deux Etats commanditent des travaux pour connaître ce territoire, ses richesses, ses cours d’eau, ses villes et les points de passage qui pourraient être franchis par des armées. A partir de la seconde moitié du XIXe les pyrénéistes prennent le relais comme Franz Schrader et dressent des cartes où les courbes de niveaux ont remplacé les hachures pour représenter le relief.
Des cartographes du Moyen Age aux cartes topographiques contemporaines, des réalisations des cosmographes à ceux de l’Institut géographique national, sur les deux versants de la chaîne, du golfe de Gascogne à celui du Lion, les cartes des Pyrénées sont un riche témoignage de l’histoire de la représentation d’un territoire, d’une frontière et d’une chaîne de montagnes. C’est aussi une histoire qui fut le fait d’audacieux aventuriers qui ont affronté des dangers pour gravir et stationner sur les plus hauts sommets des Pyrénées.

monts pyrénées

Conférence donnée par Jean-Christophe Sanchez, docteur en histoire, professeur agrégé chargé de cours et chercheur associé à l’université Jean Jaurès.

15 février 2018, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Les recherches dans les archives notariales d’Ancien Régime :
une inépuisable mine d’informations aussi riches que variées.

Daniel Rigaud nous fera découvrir la richesse et la diversité des actes notariés et les informations qu'ils peuvent apporter.

25 janvier 2018, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

les Cavernes du Volp
Un sanctuaire magdalénien exceptionnel :

Robert Bégouën propose de nous faire connaître les trois cavernes du Volp. Il racontera l’histoire de leur découverte par sa famille au début du XX ème siècle, et nous parlera de la philosophie de leur conservation.

Il nous fera visiter en image ces trois grottes depuis toujours rigoureusement protégées, et qui sont actuellement sous la sauvegarde d’une association familiale, l’Association Louis Bégouën, dont l’objet est la propriété, la conservation et l’étude :

La grotte d’Enlène, avec son important habitat magdalénien qui a livré de nombreuses œuvres d’art dont certaines sont des classiques du genre. C’est une grotte profonde qui communique par un long boyau avec la grotte-sanctuaire des Trois-Frères.

La grotte des Trois-Frères, avec ses centaines de gravures et peintures dont beaucoup regroupées dans une salle appelée dès le premier jour « le Sanctuaire ». La célèbre silhouette du Sorcier, l’une des figures les plus populaires de l’art préhistorique, domine l’ensemble…

Enfin la caverne du Tuc d’Audoubert au fond de laquelle se trouvent les fameux Bisons d’Argile et de nombreuses traces du passage des Magdaléniens : traces de pas sur l’argile du sol, concrétions cassées par se frayer un passage, crânes d’ours cassés pour en extraire les canines, silex et ossements fichés dans les parois, gravures pariétales. Ces vestiges sont les témoins muets mais évocateurs d’une intense activité spirituelle.

Pour en savoir plus, voir le site internet : www.cavernesduvolp.com

le sorcier

Conférence donnée par Robert Bégouën , conservateur des Cavernes du Volp, chercheur associé de l’UMR 5608 TRACES  (CNRS), Laboratoire de Préhistoire de Pujol, Montesquieu-Avantès.

9 novembre 2017, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Urbanisme et transports à Toulouse, Des omnibus à chevaux au métro
150 ans de transports publics .

Depuis 150 ans la croissance de la ville est tributaire des possibilités offertes à ses habitants de s’y déplacer facilement, sans perte de temps excessive et pour un coût modique. Ce fut dès 1863, la préoccupation de la municipalité, qui prit en charge l’organisation d’un service public de transports collectifs, concédé à une entreprise privée, ce qui fut le cas jusqu’en 1972.*
Les omnibus à chevaux ne purent répondre à la demande croissante de déplacements et Toulouse fut dotée, entre 1906 et 1912, d’un réseau cohérent de lignes desservies par des tramways électriques, dont le tracé anticipait même l’urbanisation future vers une « banlieue suburbaine » encore peu peuplée (Colomiers, Blagnac, Castanet…). En 1912, dans une ville de 150 000 habitants, plus de 12,6 millions de voyageurs avaient emprunté les transports en commun !
La Première Guerre mondiale mit un terme à cet « âge d’or des tramways électriques » : la concurrence de la bicyclette d’abord, puis celle de l’automobile individuelle, a vite entraîné les transports publics dans la spirale d’un déclin inquiétant qui conduisit à la disparition des tramways électrique en 1957. La ville qui continuait de croître et de s’étendre en périphérie, fut alors livrée à l’automobile ce qui imposa la réalisation de lourdes infrastructures pour faire face à une circulation croissante et aux besoins de stationnement.
Constatant l’impossibilité « d’adapter la ville à l’automobile », les pouvoirs publics décidèrent d’y développer à nouveau les transports collectifs à partir de 1972, en reprenant leur gestion et en assumant leurs déficit de plus en plus lourd. Mais la multiplication d’une offre nouvelle sur un réseau d’autobus sans cesse améliorée ne pouvait répondre aux besoins de déplacements, en particulier dans le centre ville menacé d’asphyxie. A l’issue d’âpres débats opposant les partisans des tramways modernes aux défenseurs d’un «  métro léger » souterrain dans le cœur de la ville, Toulouse opta en 1985 pour un métro automatique de type VAL, dont la première ligne fut inaugurée en 1993, sans pour autant restreindre l’usage de la voiture individuelle.
Il faut attendre la fin des années 1990, pour que s’impose une politique plus ambitieuse, privilégiant les transports collectifs, mais aussi le vélo ou la marche à pied, au détriment de l’automobile bientôt accusée de tous les maux (prolongement de la ligne A en 2003, ligne B en 2007, puis réalisation de lignes de tramways vers Blagnac et l’aéroport…). Mais le projet d’une troisième ligne de métro pour 2024, et la diversification de l’offre de transports collectifs (téléphérique, lignes de bus Lineo plus performantes…) peuvent-elles faire reculer la place de l’automobile, face aux besoins d’une aire urbaine qui continue à s’étendre et à se peupler (453 communes et 1,3 millions d’habitants aujourd’hui) ?

Des questions d’une actualité brûlante qui s’éclairent si on les replace dans la longue durée, en réfléchissant aux rapports complexes qui se sont noués, depuis 150 ans, entre urbanisme et transports, et plus particulièrement depuis les années 1950, les transports donnant l’impression de « courir en vain après la ville ».

omnibus à chevaux

Conférence donnée par Robert Marconis, professeur émérite à l'université de Toulouse-Jean Jaurès
35 auditeurs ont été conquis par la magistrale prestation de Robert MARCONIS .

7 octobre 2017, 17h00, salle Clémence Isaure, Hôtel d'Asséza, place d'Asséza, Toulouse

Violences, à Toulouse, au temps des guerres de Religion,
l'affaire du sénéchal Bernard de Vabres 1561-1562

Organisée par les Amis des Archives à l'occasion de la sortie de l'ouvrage "Violences religieuses à Grenade et à Toulouse, l'affaire Bernard de Vabres 1561-1562.

Conférence donnée par Pierre-Jean Souriac, maître de conférences à l'université Jean Moulin-Lyon 3

16 mars 2017, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Picot de Lapeyrouse, maire et savant toulousain, explorateur des Pyrénées.

C’est dans une Europe des Lumières déchirée par la Guerre de Succession d’Autriche que nait Philippe Picot de Lapeyrouse. Issu d’une famille de riches marchands, il est un exemple remarquable des savants toulousains et des explorateurs des Pyrénées. De ses nombreuses excursions et observations naturalistes, il tire des ouvrages importants pour la connaissance de la chaîne comme le Traité des forges à la catalane du comte de Foix (1786) ou encore l’Histoire abrégée des plantes des Pyrénées (1813). S’il fut malheureux en défendant la théorie du calcaire primitif, il obtint plus de satisfactions en botanique, œuvrant notamment à la création du Jardin des Plantes… Contemporain des bouleversements de la Révolution, qu’il traverse non sans avoir craint sous la Terreur, et de la période napoléonienne, Lapeyrouse a été un acteur de la vie politique toulousaine : président du district de Toulouse en 1790, il fut par la suite maire de Toulouse de 1800 à 1806, ville à laquelle il consacra ses dernières années « avec un dévouement digne de son amour pour les sciences ».

picot

Conférence donnée par Jean-Christophe Sanchez

26 janvier 2017, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Luther : hérétique ou Père de l'Église ?

Martin Luther

Luthéranisme et calvinisme, deux mondes, deux époques et deux perspectives différentes. Luther,  moine augustin, prêtre et professeur de théologie, voulait réformer l'Eglise catholique mais s'est heurté à une papauté pervertie et à une théologie scolastique figée. Rejeté par l'Eglise de son temps, condamné par l'Empereur mais soutenu par son prince, ses collègues et ses étudiants, il refuse de se rétracter. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, ses idées embrasent l'Europe et mènent à l'instauration d'Églises évangéliques dans toute une partie du continent.
La théologie de Luther et des Églises dites luthériennes, exprimées dans la Confession d'Augsbourg, se décline selon trois axes principaux, Sola Fide, Sola Gracia, Solange Scriptura.
L'incarnation, la théologie de la croix, l'autorité de l'écriture, la distinction entre loi et évangile, l'Eglise et le sacerdoce universel des croyants, enfin le culte constituent les points forts et novateurs de cette théologie.

Conférence donnée par Jean Volff, ancien premier président de la Cour d'appel de Toulouse, dans le cadre du 500e anniversaire de la Réforme

8 décembre 2016, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Saints et vierges du Comminges : inventaire, étude et restauration.

vierge à l'enfant

Les églises des hautes vallées pyrénéennes du Comminges, tant en Haute-Garonne que dans les Hautes-Pyrénées, conservent de nombreuses statues de Vierges en majesté et de saints en bois sculpté polychrome ou doré.
S'il est difficile de dater précisément ces statues et d'en retracer l'histoire, il est nécessaire de les recenser, de tenter de dégager, sinon des ateliers, tout au moins des "familles" en procédant à des typologies, et d'essayer de rattacher ces familles à des "ancêtres".
Les relations qui ont pu exister entre ces vallées et le nord de l'Espagne sont également à prendre en compte.
La restauration de ces statues est prioritaire.
C'est le programme que s'est fixé la conservation des antiquités et objets d'art de Haute-Garonne, depuis 2009. La protection au titre des Monuments historiques et les restaurations se poursuivent chaque année, avec l'aide de l'Etat, du mécénat et grâce à une équipe de restauratrices, accueillies chaque année par Marie-Laurence de Chalup.

Conférence donnée par Nicole Andrieu et Marie-Laurence de Chalup.

22 mars 2016, 17h30, salle de lecture des Archives Départementales

Moments "particuliers" dans l'histoire de la faculté de Médecine de Toulouse (1229 - 1891).

dissection

Dissection, gravure sur bois, Barthélémy l’Anglais, El libro de las propriedades de las cosas, Toulouse, Henri Mayer, 1494 (Bibliothèque municipale de Toulouse, Inc. Toulouse 108 )

Depuis sa création en 1229 jusqu'à nos jours, de multiples événements ont marqué l'histoire de la faculté de médecine de Toulouse, une des plus ancienne de France. Parmis les secousses de l'Histoire figure la tranformation de la "barberie" en chirurgie, l'émergence des sociétés savantes, la suppression de la faculté par les révolutionnaires associée à la création du corps des officiers de santé, l'importance croissante des hôpitaux dans l'enseignement et enfin, la renaissance de la faculté en 1891.

Conférence donnée par Jacques Frexinos

11 février 2016 .

Cartes célestes et cosmographie de la fin du Moyen Age au Grand Siècle.

harmonia

Depuis les cartes célestes des temples solaires préhistoriques comme celui d’Hagar Qim (Malte), en passant par les plafonds de Ramesseum, et sans oublier les cartes du ciel de la basilique Saint-Sernin les humains ont cherché à représenter le ciel, à cartographier les planètes, les étoiles et les phénomènes célestes.
La Renaissance fut un moment majeur dans l’histoire des sciences et des techniques, et ce fut aussi le cas pour la cosmographie, dite aussi astronomie descriptive, qui est emportée par les révolutions des connaissances astronomiques. Désormais l’imprimerie permet la publication d’ouvrages dans ce domaine et d’Atlas célestes illustrés de gravures remarquables, à l’instar de l’Harmonia Macrocosmica d’Andreas Cellarius (v. 1596-1665), dont un exemplaire se trouve dans la bibliothèque de l’Observatoire du Pic du Midi.

Conférence donnée par Jean-Christophe Sanchez, docteur en histoire, professeur au Lycée Pierre d'Aragon de Muret, chercheur en histoire des sciences.

11 juin 2015.

François Ier, pouvoir et image autour de quelques documents toulousains

par Magali Vène

Quelques documents iconographiques issus des collections toulousaines dont la xylographie représentant François Ier offrant son cœur à Eléonore d’Autriche et la miniature des annales capitulaires lors de l’entrée du roi à Toulouse en 1533 mettent en lumière la relation qu’entretiennent pouvoir et image. Archiviste-paléographe, Magali Vène est actuellement en charge du fonds patrimonial de la bibliothèque municipale de Toulouse. Elle a assuré le commissariat de l’exposition-événement François Ier, pouvoir et image à la Bibliothèque nationale de France. Spécialiste de l’histoire de l’édition à la Renaissance, elle a écrit et collaboré à de nombreux ouvrages sur le XVIe siècle.

24 mars 2015.

Quand l’esprit de la Renaissance soufflait sur Toulouse…

par Geneviève Bessis

La vie et l’œuvre de Jean de Pins, Jean de Coras et Mathieu de Chalvet, figures majeures de l’humanisme toulousain, permettront d’appréhender ce courant européen qui s’épanouit en France sous le règne de François Ier et de ses successeurs. Voir le texte de la conférence paru dans la Lettre des Amis n° 273, juillet-août 2015.

 

Visites et sorties

25 mai 2019 .

La cité épiscopale de Saint-Lizier

Situé en Ariège au pieds des montagnes du Couserans, Saint-Lizier, ancienne cité gallo-romaine des Consorani devient le siège d'un évêché au VIéme.
Deux cathédrales sont bâties à l'époque romane, la véritable, Notre-Dame de la Séde, aujourd'hui dans l'enceinte du palais des évêques et l'église parroisiale avec son cloître, appelé aussi "cathédrale" qui abrite le trésor des évêques.
Depuis 1998, Saint-Lizier est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle et compte parmis les Grands Sites Occitanie.

palais des eveques

La cathédrale de la Sède, longtemps restée inaccessible, ce lieu dévoile aujourd’hui un rare témoignage de décor peint de la Renaissance. Ce riche ensemble pictural réalisé à base d’ocre, de charbon et de chaux recouvre les voûtes et les murs de l’édifice.

la sede

Programme de la visite:
Départ en bus des Archives Départementales à 8h, retour vers 19h.
Grande visite guidée de la cité, cathédrale de Saint-Lizier, cloître roman, trésor des évêques, pharmacie du XVIIIème siècle, musée départemental et cathédrale de la Sède.

 Prix de la sortie, transport, déjeuner et visites:  51€.


30 avril 2016 .

Les lieux de mémoire du canal du midi.

Sortie proposée et animée par Samuel Vannier.

On fêtera en octobre 2016 le 350ème anniversaire de la signature de l'Edit de construction du canal. A cette occasion, une réflexion est proposée aux membres de l'Association des amis des archives de la Haute-Garonne sur le thème des lieux de mémoire du canal du Midi. Deux lieux de commémoration existent à Toulouse : le bâtiment des Archives du Canal conçu pour abriter la mémoire écrite de l'ouvrage et de ses promoteurs ; la statue de Pierre-Paul Riquet érigée en 1853 au bout des allées Lafayette, œuvre du sculpteur Griffoul Dorval.

Il existe d'autres lieux de commémoration le long du canal du Midi. A l'occasion de la sortie  annuelle des Amis des archives, une (re)découverte de deux autres sites dédiés à la mémoire de Pierre-Paul Riquet est proposée.

Programme prévisionnel non définitif:

Visite commentée du hameau du Somail: l'organisation fonctionnelle du site. Les marques de l'administration du canal.
            - Visite de la chapelle : un lieu de prière où la mémoire de Pierre-Paul Riquet est honorée.
            - Visite de la libraire du Somail : la reconversion d'un entrepôt d'un négociant du XIXème siècle.
            - Découverte de l'exposition sur le canal présentée dans les locaux de l'office du tourisme du Grand Narbonne (sous réserve).
Visite du seuil de Naurouze.
            - Présentation générale du lieu
            - Visite de l'obélisque : le premier monument élevé à la gloire de Pierre-Paul Riquet…et de sa famille.
            - Visite de la Maison de l'Ingénieur (extérieur) ; accueil assuré par Mme Annie Spark, actuelle propriétaire des lieux.

4 juin 2016

Fabas et ses environs,

St pe d'ares

           - Départ Toulouse 8h30 en bus.

           - Ciadoux : église : mise au  tombeau XVIe ; Piéta XVe ; peintures murales XVIe.
           - Saint Laurent : église décorée par peintre toulousain René Lagorre en 1938 (1913-2004). Martyre de Saint-Laurent  (11m x 7.50m).
           - Lisle en Dodon : déjeuner au restaurant « Le bon vivre » 12.00/14.00H
           Puis :  visite de la mairie également décorée par René Lagorre (Les saisons, maquis de Meilhan etc) et visite église fortifiée (fresques)
          - Saint Pé Dares [Fabas] visite plafond à cloisons peint à fleurs.
          - Fabas : trésor de l’église (orfèvrerie XV,XVI, XVIIe siècle) Archives de Fabas (Etat civil, visite forêt royale par L de Froidour, inventaire abbaye 1790)
          - Visite du jardin de Windy et Howard Bradley (Un des 6 présenté en exposition par les ADHG, aux journées du Patrimoine 2014), présentation d’une horloge d’édifice, exposition d’horloges
          - Coupe de l’amitié offerte par les Bradley avant de repartir sur Toulouse
          - Retour Toulouse vers 19h30

Nos amis, Nicole Andrieu, Howard Bradley et Jean-Pierre Suau commenteront les visites

 Prix de la sortie, transport, déjeuner et visites:  45€.

 

 





 





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